Pablo, bourgeois et père de famille, s'installe avec l'homme dont il est tombé amoureux, Francisco qui est étroitement lié à la sous-culture de la ville et mène une existence complètement bohème et libérée. Ce faisant, Pablo remet en question toutes les valeurs par lesquelles vit cette famille suivant les préceptes évangélistes les plus rigoureux. Plaçant leur foi avant tout, ses proches sont convaincus que Pablo peut être « guéri ». Avec l’aide de leur communauté ultrareligieuse, la famille va faire tout ce qui est en son pouvoir pour remettre sur les rails son fils prodigue, ce qui nous fera découvrir des scènes dont on serait tenté de rire si elles ne reflétaient pas un réalité aussi sordide que pitoyable.
Dans son deuxième film très personnel, Jayro Bustamante utilise un style cinématographique direct pour décrire les efforts d’un individu pour rompre avec son environnement répressif, trouver son identité et simplement vivre. Dans une société profondément répressive, Dieu aime le pécheur, mais pas le péché lui-même.