Avec SAINT LAURENT, Bertrand Bonello nous fond à l'intimité du créateur qui offrit aux femmes leur liberté. Initiant son film en 1974, le cinéaste balaie une décennie (1967-1976) en fantasmant le regard du créateur sur sa vie, ses amours et ses pulsions (créatives et sexuelles). Le film dépasse la stricte narration : en s'émancipant d'une approche factuelle, le réalisateur signe le portrait sensible d'un génie fragile.