Portant secours à une amie trans, le narrateur retourne dans l’ex-colonie portugaise qu’il a quittée 30 ans plus tôt. Le film nous entraîne alors dans les méandres d’un récit, où l’on se perd dans les rues de la ville, surtout la nuit, qu’illuminent de multiples néons en un miroitement sans fin. C’est fascinant, souvent drôle, toujours très beau. Et la voix de Jane Russell chantant You Kill Me, ressuscité du Macao de von Sternberg, nous signifie-t-elle la fin d’un monde, ou juste l’amertume d’une belle et triste histoire d’amitié perdue ?